conditions économiques de la Chine
La Chine est la seconde puissance économique mondiale, premier exportateur mondial et détient les premières réserves de change au monde. La récession mondiale de 2009 a interrompu la dynamique de croissance continue dans laquelle la Chine s'était engagée, et les limites d'une croissance axée essentiellement sur les exportations sont apparues. Du fait du ralentissement économique mondial et de la baisse des échanges, la croissance chinoise a décéléré pour atteindre 7,6% en 2013, son plus bas niveau depuis les années 1990. La croissance devrait se maintenir autour de 7,5% en 2014, soutenue par la forte demande intérieure.
En 2013, le ralentissement de la croissance a incité le gouvernement à assouplir sa politique économique. Pour relancer la croissance, le gouvernement a accordé des exonérations d'impôts pour les très petites entreprises et a investi dans les infrastructures. L'arrivée de la nouvelle équipe au pouvoir a suscité des espoirs de changement, mais elle a adressé des signes contradictoires au marché quant à sa volonté de libéraliser et déréguler l'économie. En Octobre 2013 une nouvelle zone de libre-échange a été créée à l'est de Shanghai, autorisant les activités des entreprises étrangères, mais sous réserve de certaines restrictions. L'encadrement du crédit a été levé, mais les taux d'intérêt sont toujours fixés par l'Etat.
Lors du troisième plénum des membres du comité central du parti communiste (PCC) fin 2013, le PCC a annoncé son programme de réforme à horizon 2020. Celui-ci comprenant: des avancées politiques telles que l'abandon des centres de travaux forcés; davantage d'indépendance pour les cours de justice au niveau local; l'assouplissement de la politique de l'enfant unique; la réforme du "hukou" réglementant la mobilité (ou plutôt l'absence de mobilité) et l'accès aux services publiques des citoyens; la réforme de l'accès au foncier pour faciliter la cession des terrains agricoles par les paysans; la