Conférences
Depuis Aristote, les hommes ont cherché à spécifier les conditions les plus favorables au fonctionnement de la démocratie. La démocratie en tant que terme politique de l’antiquité, apparu à Athènes et signifiant le gouvernement par le "demos", le peuple, fait face à l’émergence de phénomène de dépolitisation de la vie de la cité se caractérisant par la faible participation des citoyens aux élections, l’individualisation des comportements et par la remise en question des anciennes formes organisationnelles du collectif ; caractérisant une certaine crise du politique (Braud, Morin,…)
L’émergence du terme démocratie participative que nous pouvons situer vers les années 1960/1980 conceptualisant une plus grande consultation des citoyens dans les modalités de prises de décisions politique apparaît séduisante intellectuellement pour revivifier la vie de la cité. Ainsi, nous pouvons nous questionner sur le fait : La démocratie participative peut-elle rénover la politiquer ?
Dans un premier temps, nous répondrons par l’affirmative à cette question en abordant les phénomènes de démocratisation et de relégitimation de la décision politique par la démocratie participative. Néanmoins, nous pourrons prendre connaissance des limités et des dérives aux quelles la démocratie participative peut être confrontée.
1 – La démocratisation et la relégitimation de la décision politique
L’émergence du terme de la démocratie participative renvoyant à la notion de crise du politique (Morin, Braud, Rosanvallon,..) se caractérisant par la faible participation des citoyens aux décisions politique. Ce phénomène confirme une perte de confiance dans le politique, dans le fonctionnement des sociétés démocratiques et dans les relations gouvernants/gouvernés se caractérisant par la professionnalisation des acteurs politiques (Bourdieu, Weber) nous conduisent à des questionnement sur la légitimité du système de prise de décision