Congres de viennes
Entre 1789 et 1814, la France, par ses conquêtes, exporte son modèle politique et ses idées révolutionnaires à travers l'Europe continentale. Dés 1804, le code civil napoléonien devient le texte juridique de référence dans les territoires conquis par la France. L'idéologie libérale qui la charpente (et ses principes de liberté et de souveraineté populaire) donne naissance, au nom de la liberté des peuples, à un nouveau principe: «Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes». Selon, ce principe, chaque peuple a le droit de prendre en main son propre destin. Chaque peuple veut que son identité soit reconnue et désire s'émanciper de la tutelle des empires et des grands états «plurinationaux». Des sentiments nationalistes naissent un peu partout en Europe, des nouvelles révolutions se préparent... Les grandes puissances européennes (Russie, Angleterre, Autriche, Prusse) voient évidemment cela d'un très mauvais œil. Après avoir vaincu Napoléon à Waterloo, elles vont s'unir pour combattre les idées nouvelles venues de France pour tenter de restaurer l'Ancien Régime. Elles se réunissent à Vienne en 1815 pour redéfinir la carte de l'Europe.
Quels sont les buts du Congrès en 1815?
Neutraliser la France, éviter qu'elle sorte de ses frontières
Restaurer l'Ancien Régime
Éradiquer (faire disparaître) les idées révolutionnaires
Étouffer les nationalistes
Quels sont les moyens pour y arriver?
Renforcement des états tampons
Renforcer les états absolutistes et plurinationaux (plusieurs peuples dans le même territoire)
Pour donner du poids à cette restauration, le congrès de Vienne évoque le «Principe de légitimité»: il considère que les seules états légitimes sont les états existants avant 1789. Pour appliquer ce principe de légitimité, ils s'accordent sur le droit d'intervention, c'est à dire sur le droit d'intervenir militairement si des menaces révolutionnaires apparaissent.
2) Une carte de l'Europe redessinée
Le vaincu : La