Les années soixante sont une période au contexte politique et social agité, l’Amérique sortante gagnante de la seconde guerre mondiale est une suprématie, ce qui favorise la mise en place d’une société dite de consommation basé sur l’échange de biens et services : les trente glorieuses.
L’alliance Etats-Unis - URSS contre les nazis ne va pas durer après la guerre, apparaît alors deux grands blocs : L’Ouest capitaliste et l’Est communiste. Les oppositions par pays interposés reflètent les rivalités idéologiques. C’est la guerre froide. Les citoyens Américains doivent un peu plus tard faire face à l’engagement de l’armée dans la guerre au Viêt-Nam, en 1965. En effet le pays Vietnamien est déchiré par les rivalités politiques entre le nord, au système économique communiste, et le sud, nationaliste que l’Amérique souhaite défendre. Cette guerre provoque le mécontentement des jeunes qui refuse de se battre, cette guerre reste selon eux injustifié. N’ayant pas l’expérience de la guerre, les jeunes se révoltaient contrairement à la population plus âgée qui avait connu la « good war ». Voici un témoignage pour éclairer les pensées des « baby-boomers » :

Ellen Sander (Critique rock célèbre pour son travail dans les années 60-70): Nous les Baby-boomers, nous avons grandis dans des circonstances assez uniques. Nous avons étés frappés par beaucoup de choses que n’avaient pas connus les générations précédentes. Nous avons eu la bombe quand nous étions encore que des écoliers, nous avons étés confrontés à la notion que le monde entier pouvait être anéanti et que les armes permettant de le faire se trouvaient entre les mains de deux superpuissances totalement antagonistes. Et ensuite, il y a eu la guerre du Vietnam, que nous considérions tous comme une guerre non déclarée et injuste ; et il y a eu une forte activité contre cette guerre, qui fesait indubitablement partie de ma vie. Je crois que personne ne comprendra jamais par quel miracle Woodstock n’a pas sombré dans le