Contradictions
Dans la littérature russe du XIXe siècle, deux auteurs sont incontournables : Anton Tchekhov et Léon Tolstoï. Ces deux écrivains maintiennent une relation très spéciale pendant plus que vingt ans, c'est ils sont contradictoires dans l'histoire. En effet, ils s'admirent beaucoup en considérant que l'autre est un monument inégligeable dans l'histoire de la littérature.[1] Mais ils se méprisent en même temps parce que la philosophie de Tolstoï est parfois très différente de celle de Tchekhov. Par exemple, en 1894, Tchekhov manifeste son opposition aux idées d'« amour universel » Tolstoï. [2]Cette relation similaire est aussi apparue dans un œuvre littéraire de Tourgueniev, le roman Père et fils, entre le personnage Eugène Bazarov (l'ami de jeune Arcade) et Paul Kirsanov (oncle d'Arcade). Afin d’analyser leur comportement, nous nous demandons, malgré leurs apparences, s'ils possèdent des traits de caractères communs puisqu'ils sont tous les deux contradictoires. Nous verrons tout d'abord qu'ils se montrent qu'ils sont tous les deux extrémistes. Ensuite, nous pouvons remarquer que leurs idéologies s'opposent. Finalement, il est possible d’évaluer la contradiction de chacun de ces deux personnages-là.
Eugène et Paul sont des personnages similaires parce qu'ils sont tous radicaux. Ils ont leurs propres pensées et l’appliquent d'une façon radicale dans la vie. Il est important de noter qu'ils sont tous les deux orgueilleux et tranchants. Ils déclarent leurs pensées sont extrémistes tout en les considérant comme meilleurs. Bazarov est un nihiliste. C'est-à-dire qu'il nie tout. C'est pourquoi qu'il ne respecte aucunement Paul, qui s’appuie la tradition, quand il présente ses arguments de nihilisme. Paul pose une série de questions à Paul d'une façon très arrogant : « Et pourquoi en reconnaîtrais-je? Et à quoi voulez-vous que croie? »[3] Ces deux phrases interrogatives montre un ton d'impatience et d'insolence de Bazarov envers l'aîné. En revanche, Paul