corpus francais
Dans l'extrait de l'éducation sentimentale, la scène se déroule après la victoire de l'armée contre les soulèvements des ouvriers et des socialistes et décrit la cruauté à l'encontre des citoyens. Dans la fortune des Rougon, au contraire, la scène se déroule au début d'une émeute et du point de vue d'un fervent républicain. En effet, les deux scènes traitent toutes deux d'un soulèvement de citoyens, cependant trois ans séparent ces révoltes et les points de vue diffèrent. Dans le texte de Flaubert, on se place du côté de l'armée en voyant la scène aux côtés du père Roque qui « jouissait de leur défaite », sous entendu celle des citoyens, alors que chez Zola, on se place aux côtés des rebelles en suivant Silvère, qui soutient les hostilités au coup d' Etat dans « un élan de joie et d'enthousiasme ». Ces deux extraits montrent deux images différentes du peuple. Chez Flaubert, on ressent une description dégradée du peuple qui saccage les Tuileries et autres sites : « les dommages causés par l'émeute ». Il dénonce l'ignominie dont ont fait preuve les citoyens qui étaient « impitoyables » ; et dangereux puisqu'un « débordement de peur » finit par éclater. Les citoyens sont donc méprisés et désignés péjorativement comme des « brigands ». Flaubert dénonce la bêtise des citoyens et aussi des aristocrates dont le « bonnet de coton ne se montra pas moins hideux que le bonnet rouge ». De plus, il souligne l'idiotie des prisonniers à travers la mort du jeune adolescent puisque ce dernier, malgré les ordres et la mise en joue du père Roque, il « cria encore une fois », ce qui poussa le père Roque à lâcher « son coup de fusil ». Flaubert décrit un spectacle désolant du peuple qui, une fois