Dans ce corpus nous avons deux textes La Jeune Veuve de Jean de La Fontaine, Zadig de Voltaire et une illustration de la Jeune Veuve par Gustave Doré. Tous trois s'inspirent du Sattiricon de Pétrone. Bien que différentes époques séparent les deux auteurs et le dessinateur, il semblerait qu'ils aient été fasciné par l'oeuvre de Pétrone. Notre but sera de démontré qu'en utilisant la réécriture, ils renouvèlent à la fois le texte de Pétrone. La Fontaine, Voltaire et Gustave Doré s'inspirent tous trois du texte de Pétrone puisque le thème est le même dans ces 2 textes ainsi que l'illustration. En effet, nous voyons très clairement dans les 2 textes qu'il s'agit du même thème que le texte de Pétrone : « La perte d'un époux ne va points sans soupirs, » pour La Jeune Veuve, « […] J'ai été consoler la jeune veuve Cosrou, qui vient d'élever depuis deux jours un tombeau à son jeune époux auprès du ruisseau qui borde cette prairie » pour Zadig. Et enfin, nous voyons dans l'illustration de Gustave Doré qu'une femme est présente près d'un tombeau, sans aucun doute celui de son défunt mari, puis au premier plan nous remarquons la présence d'un ange caché derrière un arbre. Cet ange semble être cupidon, l'ange de l'amour. Ce qui suppose que, tous comme dans les 2 textes précédent, la jeune veuve va finalement tomber amoureuse de nouveau. Nous constatons qu'il s'agit de cupidon par la présence de ses ailes et d'une flèche qu'il tient à la main. De plus, cet ange est souvent représenté par un enfant d'un assez jeune âge, ce qui correspond à la représentation donnée ici.
Nous avons donc vu que tous trois s'étaient inspirés de La matrone d'Ephèse, nous allons maintenant voir en quoi ils renouvèlent néanmois ce thème. Malgré son profond amour pour son mari, la veuve de Pétrone finit par coucher avec un homme veuve lui aussi, sous terre et plus précisemment sur les différents caveaux de leurs défunt proche. Seulement voilà, c'est le seul texte dans lequel la veuve fait une