Le texte de Anne Ubersfled débute par : « L’une des caractéristiques les plus étonnantes du texte théâtrale, la moins visible mais peut être la plus importante, c’est son caractère incomplet ». Un texte est dit incomplet, lorsque c’est le metteur en scène qui achève l’écriture de l’auteur comme c’est le cas dans la pièce du Bourgeois gentil homme, où il y a absence totale de didascalies. En effet, dans un texte théâtral, on ne trouve pas simplement des dialogues entre les personnages, mais aussi des informations qui facilite la mise en scène des acteurs lors de l’adaptation théâtrale grâce aux didascalies et autres. L’incomplétude du texte oblige le metteur en scène à prendre parti. Dans la scène 10 acte 3 du Bourgeois Gentil Homme, à aucun moment une indication scénique n’est déclaré. C’est au metteur en scène de prendre des initiatives pour la pièce tout de même en respectant les indications de l’auteur dans la représentation. A l’inverse du Bourgeois Gentil Homme, Tartuffe, une seconde pièce de Molière est quand a elle plus riche en indication scénique. En effet, on peux lire la relation de la mise en scène de Roger Planchon en 1967. Il renseigne le lecteur des gestes comme nous le montre cette phrase « Mme Pernelle levait les bras au ciel », des déplacements des personnages « Mme Pernelle se dirigeait vers la sortie, porte face cour. », de la musique « après une ouverture musicale ‘ à la française ‘ » et du décor de la pièce « la lumière montait et découvrait un très grand tableau fermant complètement la scène » ce qui facilite le travail des acteurs. On y retrouve aussi le caractère et les pensés des personnages « Elle redevenait agressive, mais ce n’étais qu’un mouvement de faiblesse parce qu’elle se sentait malheureuse et fragile ». Toutes ces informations sont essentielles pour la mise en place de la pièce. Malgré toute ces indications, le metteur en scène garde une certaine marge de manœuvre comme l’indique cette didascalie : « Ici, la mise en scène