Le corpus que nous nous proposons d’étudier porte sur Sonnet de Louise Labé en 1555, Romances sans paroles de Paul Verlaine en 1874, Capital de la douleur de Paul Eluard en 1926 et Corps et biens de Robert Desnos en 1930.
Montrons en quoi les poètes lyriques se renouvellent pour exprimer la passion amoureuse.

Le lyrisme a été effectué par diffèrent poètes tel que Louise Labé, Paul Verlaine, Paul Eluard et Robert Desnos pour exprimer des peines universelles et intemporelles par le biais de ce registre ils évoquèrent la condition humaine et établirent une communion affective avec le lecteur.
Pour commencer dans le poème de Louise Labé il y a une présence massive de l’énonciateur en effet le « je » est omniprésent dans toutes les strophes et parfois plusieurs fois, il est employé avec le pronom personnel « me » et l’adjectif possessif « mon ». Le temps qui est le présent d’énonciation souligne le dialogue avec le lecteur qui ainsi instaure un dialogue de confidence.
De plus, dans le poème de Paul Verlaine, Romance sans parole il y a aussi l’existence de la présence de l’énonciateur comme nous pouvons le voir dans le premier vers « mon âme » ou dans le troisième vers « je ne me suis » mais la présence de l’énonciateur n’est pas aussi marqué que dans le poème de Louise Labé.
Dans le poème de Paul Eluard, nous pouvons également voir que l’énonciateur s’inscrit dans le poème dès le premier vers « mon cœur » ainsi que dans le quatrième vers « je ne sais plus » et ainsi de suite.
Pour terminer nous pouvons observer que dans Corps et biens de Robert Desnos il y a toujours l’existence de la présence de l’énonciateur car on retrouve dans le poème l’emploi constant de la première personne et même de son nom propre: “J’en ai assez” “Mon amour”, “je l’ordonne”, “Je serai mort”, “mais si je vis”, “que je fus seul”, “moi qui suis Robert Desnos »
Ce sont ces éléments communs de ces quatre poèmes qui font qu’ils s’inscrivent dans le registre lyrique car comme nous