Corpus d'extrait de balzac, cohen et proust
Répondre a la question sur le corpus suivant :
Quelle vision de la relation amoureuse chacun des trois textes propose-t-il ?
Les trois extraits de roman de Honore de Balzac, Albert Cohen et Marcel Proust mettent en valeur une vision de la relation amoureuse vue sous différents angles, mais de ces textes émergent un point commun qui est le sentiment amoureux et son impact sur les personnages. Tout trois remettent en questions les sentiments qui perdurent face a la banalité du quotidien. Dans le premier extrait de Balzac tout d’abord, on peut voir que Montriveau se languit et brûle de désir face à Antoinette qui refuse catégoriquement de se donner a lui. Ensuite pour le deuxième extrait de Proust on voit la platitude du quotidien du narrateur : « Chaque jour, elle semblait moins jolie… ». ‘‘Chaque jour’’ montre bien que pour lui les jours défilent sans vraiment changer quoi que ce soit. Dans le dernier extrait de Cohen le narrateur souligne avec insistance la solitude et la banalité : « Oui mais quand elle reviendrait, elle poserait la question fatidique, épée de Damoclès, lui demanderait quels étaient les projets pour l’après-midi après l’équitation ». On voit bien que le narrateur anticipe chaque mouvement et parole d’Arianne. Toutefois, même si ces extraits montrent des similarité par rapport aux sentiments lies a la banalité du quotidien, ils restent tout de même très différents. Balzac montre dans cet extrait le petit jeu auquel se prête Antoinette en faisant impatienter son amant. On peut voir le désir violent qu’éprouve Armand envers elle : « je veux » marque son indignation et lui ordonne sans lui laisser aucune échappatoire. Mais Antoinette reste inflexible et semble toujours polie « respectez-moi je vous prie » alors qu’Armand commence a la tutoyer soudainement « Si tu disais vrai hier, sois a moi, ma chère Antoinette ». Leur conversation prend une tournure ironique qui laisse