CORPUS, L'homme qui rit, Les essais, La belle et la bête
Les trois textes de ce corpus font partit de l’objet d’étude « la question de l’homme dans les genres de l’argumentation, du XVIème siècle à nos jours. » Ce sont trois extraits de romans qui proposent des visions différentes de réflexions sur les monstres. Le premier texte publié en 1595 est un chapitre des essais de Montaigne nommé « Au sujet d’un enfant monstrueux » il s’agit du chapitre 30 du deuxième livre. Dans ce chapitre l’auteur met en évidence le fait que la différence fait peur, qu’elle est monstrueuse. Le deuxième texte est un extrait de La Belle et la Bête écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et publié en 1757. Il relate l’histoire d’une jeune fille qui devint la prisonnière d’un montre qui pour redevenir humain doit être aimé par quelqu’un. L’extrait étudier est un dialogue entre la jeune femme, Belle et le montre, la Bête. Celle-ci découvre que derrière la monstruosité de la Bête se cache un homme bon. Ce dialogue lui permet de passer au dessus des apparences. Le troisième texte est un extrait de L’homme qui rit publié en 1869 et écrit par Victor Hugo. Dans ce texte l’auteur met en scène un personnage Gwynplaine qui fut défiguré par des bandits durant son enfance. Victor Hugo raconte comment les gens se moquent de la différence des gens. Nous pouvons nous demander quelles images du monstre sont montrées dans ces trois textes.
Dans le premier texte Les Essais l’auteur met en évidence que derrière la monstruosité peut se cacher autre chose, la bonté par exemple mais surtout une personne, un être humain. Pour appuyer ses dires l’auteur nous raconte une anecdote basé sur un monstrueux bébé. L’anecdote est écrite au passé simple et à la première personne. Il n’y à pas de recul fictionnelle, l’auteur raconte ce qu’il a vu. Michel de Montaigne pour montrer que l’enfant est une personne malgré son étrangeté utilise le champ lexical de la normalité « il était pour tout le reste d’une forme ordinaire » lignes 3 et 4 et « comme