corpus
Dans le texte de Flaubert, une vision négative voir critique du peuple est faite. En effet, il est considéré comme une masse insensée, irréfléchie, incontrôlable, destructrice et dangereuse. Le peuple, décrit vue d’en haut (« Hussonnet et Frédéric se penchèrent sur la rampe » l.1) que est considéré comme un ensemble indifférencié et uniforme. L’importance de cette foule est soulignée par le terme « masse grouillante » l.4. La notion de mouvement ininterrompu est traduite par une métaphore filée qui compare le peuple à de l’eau agitée : « flots vertigineux » l2, l'image d'une eau « impétueuse » l.4, « un fleuve refoulé par une marée d'équinoxe ». Le désordre règne dans cet extrait, le palais des Tuileries est mis à sac. L’énumération « et le peuple (…) brisa, lacéra les glaces et les rideaux, les lustres, les flambeaux, les tables, les chaises, les tabourets, tous les meubles, jusqu’à des albums de dessins, jusqu'à des corbeilles de tapisserie. » montre que la foule cède à une impulsions destructrice, qu’elle ne défend pas d’idée précise mais se contente de saccager. C’est un spectacle désolant qui suscite les critiques ironiques d’ Hussonnet, à propos du peuple : « Les héros ne sentent pas bon ! » l. 12 , « Voilà le peuple souverain ! » l. 18.
Dans le texte de Victor Hugo, on a une vision positive et optimiste du peuple qui se bat pour défendre sa cause. Le peuple présent sur les barricades est composé de classes sociales différentes qui ont su s’unir malgré leurs différences (« étudiant », « ouvriers » l9). C’est un mélange de «flâneurs », de « paresseux », de « fatigués », de « pensifs » (l7). L’idée dominante est la liberté, que le peuple cherche à gagner en renversant la monarchie de Juillet. C’est Gavroche, un jeune garçon des rues qui la représente (« Gavroche, complètement envlolé