corpus
Français
I. Question de corpus.
Nous allons étudiés trois textes présents au sein de ce corpus, Le Buffet d’Arthur Rimbaud extrait des Poésies écrit en 1870, Le Piano rattachés au receuil Romances sans paroles de Paul Verlaine écrit en 1874, La Valise de Francis Ponge extrait des Pièces écrit en 1961 et enfin La Bicyclette de Jacques Réda extrait de Retour au calme. Ces textes présentent un thème commun, celui de la personnification de l’objet qui accorde une importance dans ces quatre poèmes que nous étudierons, tout en s’interrogeant sur la forme des poèmes qui composent ce corpus.
Le premier poème datant du XIIIème siècle, est écrit en alexandrins. Le poète met en avant un objet banal, qui se transforme progressivement en un objet extraordinaire, sous le regard du lecteur. Le Buffet est un objet du quotidien, et la description qui est faite de l’objet dans le poème ne révèle au premier abord rien d’extraordinaire, c’est un « large buffet sculpté » (v.1) et « il est en « chêne » (v.1). Petit à petit, le meuble perd sa fonction initiale, c’est un « fouillis » où l’on place des objets inutile tels que des « vieilleries », des « linges odorants et jaunes », et des « chiffons » ainsi que de la « dentelle flétries ». On y retrouve aussi, le champ lexical de vieux au vers 2 avec « très vieux », « des vieilles gens », un « vin vieux » au vers 4 ou encore de « vieilles vieilleries » au vers 5.
Par la suite l’objet commence à mettre en avant des allures animées comme l’odorat qui est le sens dominant dans ce poème (= linge odorant vers 6), on retrouve une répétition du mot parfum au vers 4 et 11. Il y a un deuxième sens qui est le toucher traduit par l’intermédiaire de différentes matières qui sont évoqués comme les tissus, ainsi que les cheveux et un troisième sens est mis en en avant, la vue à travers l’évocation des couleurs (jaunes (v.6), sombre (v.1), blancs et blonds (v.10) ou noires