Depuis quelque temps, on entend parler des coups bas portés au hockey. Après l’incident Cormier-Tam, dimanche passé ce fut le tour de Marc Savard, l’attaquant de premier plan des Bruins de Boston. Ce dernier fut frappé par un joueur de Pittsburgh lors de la partie de dimanche soir. Après avoir effectué un tir vers le gardien, Matt Cooke heurta à pleine vitesse la tête de Marc Savard. Le petit attaquant des Bruins ne pouvait rien faire sur la séquence car le coup fut porté dans son angle-mort. «C'est évident qu'il s'agit d'un coup salaud», a commenté l’entraineur chef des Bruins. De plus, aucune pénalité n’a été donnée envers Matt Cooke pour son geste.

Au même moment, tous les directeurs généraux étaient en route vers la Floride pour la réunion annuelle. L’ordre du jour; les coups à la tête. Le directeur général des Hurricane de la Caroline, Jim Rutherford a commenté l’incident ; « Il y a des coups à la tête à presque toutes les présences sur la glace. Un joueur va passer près d'un autre et va lui donner un petit coup avec son bâton ou bien il va lui frotter la tête avec son gant. Si vous voulez être intransigeant et éliminer tous les coups à la tête, il va y avoir une punition à toutes les présences. ». Donc, la gravité du geste posé par Matt Cooke serait du même degré que passer son gant au visage d’un joueur adverse? Les coups à la tête comme celui de dimanche soir n’est pas du tout le même genre qu’une petite bousculade où les joueurs se passe le gant au visage. Il est vrai qu’un joueur peut recevoir un coup de hockey accidentel lors d’une présence sur la glace. Les arbitres ont assez de jugement pour déduire si le geste posé par un joueur était dangereux et prévu. De telle manière, ils ont la responsabilité de sévir lorsque le moment est venu ou non. De plus, les coups vicieux ne sont pas accidentels et souvent ils sont les plus graves. Punir tous les coups serait une erreur car certains font partie de la «game» et on doit les digérer mais pour le