Partie 5 : L’art

1. Analyse la notion.

a. Problématique du mot art dans le temps.

- Avant le 18° siècle, l’art regroupe toute les œuvres crées par l’homo faber. - A partir du 18° siècle, l’art se sépare en deux : Arts et métiers qui regroupent les objets utiles ; les beaux arts qui favorisent la recherche du beau (architecture, sculpture, peinture, théâtre, poésie et littérature, musique, puis le septième art avec la photographie et le cinéma). - Le Beau fait plaisir à tout notre être, c’est une satisfaction totale. Mais c’est un plaisir désintéressé qui passe outre de la culture, c’est une réaction de l’être humain (valeurs de l’âme) avant le sujet.

b. Démystification des buts de l’art. (Nous sommes trompés par la façon d’associer art et beauté)

L’art pour :

- Agir sur le monde : La plupart des œuvres d’art sont cachées : les peintures de la grotte de Lascaux jugée esthétiques sont associées à l’art ; la plus ancienne œuvre d’art date de 25000 ans, c’est la venus de Willendorf, appel à la fécondité. - Dans l’Egypte antique, l’égyptien moyen passait sa vie à programmer sa mort, les œuvres des tombaux représentaient une aide au passage vers l’au delà, autant du corps que de l’âme, nombreux sarcophages ont été peints pour représenter autant le corps que l’identité. La peinture n’a pas pour but d’être montrée mais préserver l’identité. Certaines peintures son jugées magiques, notamment les dessins sur le sable pour certains peuples de l’Amérique du Sud.

- Soigner, la fécondité : Matis fut persuadé que contempler une œuvre d’art pouvait guérir. L’objet crée par l’homme à une mission : créer un lien avec une autre dimension. Ainsi regarder une peinture de bouddha c’est se regarder soi même et par conséquent se connaître soi-même. Le connais toi toi-même passe ici par la contemplation. Les œuvres nous font nous entrer en nous-mêmes, la contemplation fait vibrer notre âme.

- Remplacer la disparition : on peut mourir mais il reste quelque