Cours d'économie
Chap I : Théorie de la consommation et Demande
c) Avec les classiques, le paradoxe de l’eau et du diamant n’est toujours pas levé.
Pour les néoclassique ce n’est pas l’utilité totale d’un bien qu’il faut prendre en compte. A mesure que la quantité consommée augmente, l’intensité du besoin que l’on ressent risque de diminuer, donc chaque unité du bien apporte une satisfaction moindre. (ex : eau)
1.1.2) La distinction entre utilité totale et marginale comme solution au problème de la valeur.
a) L’introduction de la notion d’utilité marginale.
Il faut attendre les néoclassiques pour que les choses évoluent, leur pensée est une révolution. On parle de révolution marginaliste. Il faut attendre cet avènement de la révolution marginaliste pour soulever le paradoxe. Ils ne raisonnent plus sur des grandeurs globales, fin du concept d’utilité total ( Ut). La notion d’utilité marginale (Um) est amenée par deux auteurs simultanément qui ne se connaissent pas. William Stanley Jevons ( école néoclassique anglais) 1835/1882 publie en 1871 sa Théorie de l’économie politique dans laquelle il parle de degrés finales d’utilité. Quel est pour finir l’utilité de la dernière unité consommée et non totale ? Qu’apporte le 4ème verre d’eau bu par rapport au 3ème ? L’intensité du besoin s’estompe. Ecole autrichienne néoclassique fondée en partie par Karl Menger, école un petit moins formelle et mathématiques que l’école française et anglaise. Il publie lui aussi en 1871 les Fondements de l’économie politique et dans son ouvrage il parle tout de suite d’utilité marginale.
b) Distinction entre utilité totale et marginale
L’utilité totale est le degré de satisfaction retiré de la consommation totale d’un bien. Comment la mesure-t-on ? L’utilité totale d’un bien est donc fonction de la quantité consommée ( X = quantité consommée de x ). Plus la quantité augmente plus l’utilité totale augmente aussi. (cela suppose que le consommateur