Cours économie moodle
Les humains cherchent à comprendre le monde dans lequel ils vivent, afin de pouvoir y survivre, objectif fondamental du cerveau1 (la seule raison d’être, c’est d’être selon Henri
LABORIT). Ils s’emploient donc à décider et à évaluer le résultat de leurs décisions.
La fameuse struggle for life de Charles DARWIN opère toujours, même si, sa forme actuelle, conformément à l’évolution de l’Univers, adopte des voies nouvelles plus complexes. Il faut se situer dans une représentation a-économique pour penser le contraire.
La science économique s’inscrit dans cette voie. Mais, elle est mal connue et mal appréciée.
Elle est souvent réduite, en effet, au matérialisme et à des affaires de gros sous, elle serait la source des problèmes humains et sociaux (sang contaminé, Erika, Furiani, AZF, etc.).
Certains la soupçonnent même de justifier des comportements amoraux et cyniques. Comme en témoigne de nombreux livres dont L’horreur Economique de Viviane FORRESTER. Cet ouvrage bestseller a reçu un prix littéraire, c’est dire qu’il a reçu l’aval tant de la France d’en bas que celui de la France du haut.
1
LABORIT Henri et RESNAIS Alain : Mon oncle d’Amérique, film de 1980.
Il est facile de faire recette en se plaçant du côté de ceux qui souffrent, car tout le monde souffre, y compris les plus nantis, et en montrant ce qui se voit. Cela s’appelle la mercatique populiste, on est très loin de la science.
Si la science régresse aujourd’hui c’est que l’on est rentré dans l’ère du paraître, l’ère de la séduction2. Il y a en fait deux types de séduction, celle qui, obéissant au principe de plaisir, fait régresser, et celle qui, suivant le principe de réalité fait progresser.
Dire ce que les autres veulent entendre, dire ce qui est rassurant, dire ce qui est facile à comprendre, décrire ce qui se voit, se placer du côté des petits, des pauvres, des frustrés, des malades, des victimes, de ceux qui souffrent est facile et intéressant, car, tout le monde est
finalement