Courte synthèse sur l'existentialisme
L'existentialisme considère donc que l’homme est maître de ses actes et de son destin, mais également des valeurs qu'il décide d'adopter. L'homme est le seul vrai maître de ses pensées et de ses croyances : il est donc totalement libre, « comdamné à la liberté » (L’existentialisme est un humanisme).
Par ses choix, chaque être humain crée donc sa propre nature : « Chaque personne est un choix absolu de soi » (L’Être et le Néant). Ainsi le choix est central dans l'existence humaine, et il est inéluctable; même le refus du choix est un choix.
De même, l’écrivain est engagé qu’il choisisse de critiquer le système en place, qu'il choisisse de l'approuver, ou de ne pas prendre parti. Dans Qu’est-ce que la littérature ?, Sartre s’interroge sur le sens à donner au travail du langage, à la liéttrature. Il conclue que « la parole est action », l’écriture est une arme et tout écrivain s’engage en l’utilisant.
Cependant, la liberté implique une certaine responsabilité. Parce qu'il est libre de choisir sa propre voie, l'homme doit se prendre en charge et accepter le risque et la responsabilité inhérents à son engagement, quelle qu'en soit l'issue. Ainsi l’écrivain est responsable de ce qu’il écrit envers la société, des retombées/conséquences de ses écrits.
Cette liberté implique également une certaine angoisse. Dans la philosophie de Sartre, le terme d'« angoisse » est employé pour qualifier la conscience du néant de la mort, mais aussi de la totale liberté de choix à laquelle se confronte à tout instant l'individu. L'angoisse n'est pas la