Crime
Cette notion a été précisée après la Shoah, lors des procès des dirigeants nazis, notamment à Nuremberg en 1945.
Un crime contre l'humanité se caractérise avant tout par un système de mort organisée : les camps de concentration, à l'instar d'Auschwitz. Il s'agit d'une rationalisation, d'une systématisation de la mise à mort, sans précédent dans l'histoire. En effet, les nazis ont mis en place une organisation, sur le modèle du camp, visant à rassembler une fraction définie de l'humanité, d'en faire une main d'œuvre servile et de l'exploiter jusqu'à la mort, quand elle n'est pas tout de suite exterminée. Cela a conduit à la mort de plus de six millions de victimes. L'ampleur du crime et les inhumaines conditions de détention sont donc aussi des critères d'identification.
En effet, les conditions de détention étaient inhumaines car elles visaient à annihiler l'humanité des victimes. Primo Levi, par exemple, dans "Si c'est un homme", explique qu'il se récitait à lui-même des passages de Dante afin de résister à cette négation de son humanité, ne pas être réduit à la situation d'une bête sauvage. On retrouve cette volonté d'annihiler, de nier l'humanité des victimes dans l'idéologie raciste d'Hitler. Dans "Mein Kampf", il théorise la hiérarchie des races, au sommet de laquelle il place le peuple aryen.
Cette idéologie raciste consiste en la négation de l'humanité du peuple juif et des tziganes, qui sont relégués au rang de sous-hommes.Un crime contre l'humanité se caractérise avant tout par un système de mort organisée : les camps de concentration, à l'instar d'Auschwitz. Il s'agit d'une rationalisation, d'une systématisation de la mise