Criminologie
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Aller à : Navigation, rechercher Julien Freund | | | Naissance | 8 janvier 1921
Henridorff | Décès | 10 septembre 1993 (à 72 ans)
Strasbourg | Nationalité | France | Profession(s) | politologue et sociologue | Autres activités | résistant |
Julien Freund, né à Henridorff le 8 janvier 1921 et mort à Strasbourg, le 10 septembre 1993 est un sociologue et philosophe français. Principal introducteur de Max Weber en France, Freund fut un « libéral conservateur insatisfait » selon Taguieff. Son œuvre prolonge celle de Carl Schmitt. Sommaire[masquer] * 1 Biographie * 1.1 La résistance * 1.2 Carrière académique * 2 Œuvre * 3 Anecdote * 4 Bibliographie * 4.1 Traductions * 4.2 Études sur l'auteur * 5 Notes et références * 6 Liens externes |
Biographie[modifier]
Né à Henridorff (Moselle) le 8 janvier 1921, d’une mère paysanne et d’un père ouvrier socialiste, Julien Freund était l'aîné de six enfants. Après la mort de son père, il avait dû interrompre prématurément ses études et était devenu instituteur dès l’âge de 17 ans.
La résistance[modifier]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participa activement à la Résistance. Membre du mouvement de résistance Libération fondé par Jean Cavaillès[1], pris en otage par les Allemands en juillet 1940, il parvint à passer en zone libre et, dès janvier 1941, milita à Clermont-Ferrand (où s’était repliée l’université de Strasbourg) dans le mouvement Libération d’Emmanuel d'Astier de la Vigerie, puis dans les groupes-francs de Combat animés par Henri Frenay, tout en achevant une licence de philosophie.
Arrêté en juin 1942 à Clermont-Ferrand, puis en septembre à Lyon, il fut avec Emmanuel Mounier l’un des accusés du procès Combat. Incarcéré à la prison centrale d’Eysses, puis à la forteresse de Sisteron, il parvint à s’évader le 8 juin 1944 et rejoignit jusqu’à la Libération les maquis FTP des Basses-Alpes et de la