L’identité de Milan Kundera.
Eros, Thanatos, Erébe et Hypnos les dieux qui se jouent des amants.
« Oh mon âme n’aspire à la vie éternel mais explore le champs du possible ». Ce vers de Pindare résume à l’ extrême l’essence de ce roman. Si les deux amants, Chantal et Jean-marque, ont conscience de la mort et ont sont marqués, d’un fils pour elle et de F pour lui, ils n’ont sont pas abattu ils retrouvent la joie de vivre dans leur amours. Ils n’ont besoin du monde extérieur que pour trouver des sujets de discussion. Ils sont punis de cette transgression envers le communs des mortels, tous deux glisses imperceptiblement, délicatement vers un monde onirique, chaotique et cauchemardesque ou tout est possible, ou cet amour se disloque sous leurs yeux alors qu’ils y assistent impassible sans pouvoir changer leur destin. En un mot c’est une tragédie romanesque.
L’identité deuxième roman écrit en français par Milan Kundera est intrigant au premier abord, la sobriété du titre jointe à la couverture, photographie d’une femme en rouge, vague et érodé, trouble nos sens et fait sont office. Le quatrième de couverture nous met dans le bain « une histoire d’amours en marge du monde ». Rien de bien fameux, certes, mais quand en sait le génie de Kundera à nous faire voir à travers ces yeux notre monde contemporain et les rapports humain dans toute leurs absurdités. On ne peut s’attendre si on en franchit le seuil qu’à un livre unique.
L’histoire commence avec Chantal qui arrive dans une ville au bord de la mer, précédent Jean-Marc d’un jour, ça présence y est fluette, au moment du diner elle surprend une discussion entre serveuses sur l’émission perdu de vue puis elle se demande ce qui lui arriverais si elle perdait Jean-Marc.
Ce qui m’a le plus agréablement surpris, bien que l’introduction ne le laisse pas transparaitre, est que Kundera nous livre une œuvre inspirais des grecs, car c’est l’histoire d’une tragédie. Les deux amants sont marqué par la mort « Thanatos » d’un