L'absolue perfection du crime

Tanguy Vieil a 38 ans, il est né en 1973 à Brest.
Lorsque l'auteur écrit « L'absolue perfection du crime », il n'en est pas à son premier coup d'essai, nous pouvons aisément cité deux romans qu'il a écrits et qui ont remporté un franc succès, je pense notamment à « Cinéma » et « le black note ». En tout il a rédigé 5 romans aux éditions de minuit et a remporté le prix de la ville de Carhaix pour son roman « Paris-Brest » en 2009.

Au début du livre, l'auteur pause les bases, Marin revient de 3 ans de cellules avec l'ambition de reprendre sa place au sein de la « famille ». Andrei, Marin et le narrateur ont prêté fidélité à « l'oncle » et c'est officiellement dans cette optique que les 3 protagonistes décident de cambrioler le casino de la ville où ils habitent...

Nous pouvons avoir deux approches tout à fait différentes du livre. La première nous ferait penser à un univers très rigide, très masculin avec des clichés et stéréotypes en abondance, voire même à un vieux film de série B des années 50. Une telle approche nous plonge irrémédiablement dans un contexte, malsain, crapuleux voire mafieux, avec des clins d'oeil tels que « l'oncle », qui est peut-être une approche plus européenne du « parrain ». Le casse d'un casino qui tourne mal, une course-poursuite sous fond de trahison et de vengeance. Des personnages visant l'utopisme du gangster parfait en sirotant inlassablement leurs cognacs, camouflant leurs peurs au fur et à mesure que le casse approche. Oui, leurs peurs, parce qu'ici la peur est omniprésente, ces hommes ne sont pas des spécialistes, sans forcer sur les mots nous pouvons affirmer que ce sont des « bras cassés », des personnes qui ont été embarqué dans se cette histoire par la « famille », obéissant au doigt et à l'oeil de Marin, une fois encore par peur de la colère et de la violence imprévisible de ce dernier.

La deuxième approche, tout aussi sombre, laisserait complètement le casse en second plan pour nous