Punishment Park

Le film se situe dans un vaste camp du gouvernement américain au sud-ouest de la Californie, où les activistes interpellés comme dangereux pour la sécurité intérieure. Pacifistes, militants des droits civiques, féministes, objecteurs de conscience, communistes, anarchistes sont arrêtés et conduits devant un tribunal exceptionnel populaire. Ces militants noirs, étudiants sont jugés sommairement, soit pour cause de chansons visant à diffamer le gouvernent, soit d’action révolutionnaire qui peuvent engendrer une révolution massive, ou encore un homme qui choisit l’exil et qui coupable de déserter son pays etc… et ont le choix entre une longue peine de prison ou ils ont le choix d'échanger leur peine contre un séjour à Punishment Park, un parc d'entraînement pour les policiers anti-émeutes et les militaires américains. Là, ils devront traverser le désert en trois jours, sans eau ni nourriture, sur 85 km pour atteindre un drapeau américain, poursuivis par un escadron de policiers armés jusqu'aux dents Une équipe européenne de documentaristes suit deux groupes de militants, l'un, durant le procès, l'autre, purgeant sa peine à Punishment Park. Ce long métrage, dénonce la politique répressive que Richard Nixon mène aussi bien au Vietnam qu'à l'intérieur du pays.
Encore une fois Peter Watkins signe un autre film, Punishment Park réalisé en 1970, qui est basé sur le même principe qu’un autre de ses films The war game (« La bombe ») réalisé en 1966 : Le « docu-fiction » ou le « documentaire fictif ». Peter Watkins utilise le documentaire (dans ses films on peut plutôt parler de reportage, puisque ses films ne semblent pas avoir été mise en scène et tourné dans l’emportement, en direct, en temps réel (l’heure, le lieu, et même la température durant laquelle se passe chaque action est indiquée) , au moment où les événements ont lieu et où, en général, les fonctions sociales et professionnelles que les personnages ont dans le film ont ces mêmes