Croissance et mondialisation depuis 1850
I – Industrialisation et croissance cyclique
La révolution industrielle (fin XVIIIe, R.U) constitue la base de la croissance de l’Occident en 1850 qui s’appuie sur le libéralisme. L’industrialisation repose alors sur le charbon et la vapeur et concerne d’abord le textile et la métallurgie. Les besoins (agriculture) stimulent les progrès techniques.
Chemin de fer : commerce national Steamers : commerce international
Apparition des premières grandes usines. Cette phrase de croissance, stoppée par des faillites de banques (immobilier) européennes de 1873 à 1896, est relancée par de nouvelles énergies (pétrole, électricité) et de nouvelles industries (automobile, chimie, aéronautique). Les USA tirent profit de cette seconde phase et s’imposent comme modèle industriel (taylorisme, fordisme) gains de productivité.
Les guerres ne sont pas les seules à enrayer l’économie : le crash boursier de 1929 à Wall Street provoque dans les années 30 une forte baisse du dollar et la faillite de nombreuses banques. Les USA, ruinés retirent leurs fonds investis en Europe : la crise devient mondiale. Les états revoient donc leur politique libérale et suivent progressivement les thèses keynésiennes (hausse du rôle de l’Etat dans la gestion économique).
II – Une croissance continue depuis 1945 ?
Favorisée par une hausse du niveau de vie et la consommation de masse de biens d’équipements, la croissance reste globalement positive depuis 1945.
1945 1973 : Les trente glorieuses (Fourastié)
Le choc pétrolier de 1974 « ramollit » la croissance et développe le chômage. De nos jours, les innovations technologiques et la BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) caractérisent la croissance mondiale. Les flux de capitaux entrainent des crises régulières que les organismes (FMI, OMC) s’efforcent d’atténuer.
III – Les étapes de la mondialisation
○L’Angleterre, atelier du monde au XIXe
Le R.U, d’où est