Croissance économique en afrique
L’AGOA encourage la coopération économique et le commerce en Afrique subsaharienne
Par Merle Kellerhals
L
a loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), qui a été promulguée dans le cadre de la loi de 000 sur le commerce et le développement, a principalement pour objet d’accroître le volume et la diversité des échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne. « L’AGOA vise également à promouvoir la coopération économique et le commerce en Afrique subsaharienne en encourageant les échanges commerciaux entre les pays bénéficiaires de ses dispositions », a récemment déclaré la représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur, Mme Florizelle Liser, devant une commission parlementaire. Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne se sont élevés à 104,6 milliards de dollars en 008, soit trois fois plus qu’en 001, qui était la première année
d’application de l’AGOA, a-t-elle précisé. Les échanges commerciaux dans le cadre de l’AGOA avaient atteint 3,9 milliards en 00, et continuent d’augmenter depuis, selon des statistiques officielles. Les États-Unis sont cependant conscients que leurs échanges avec l’Afrique ont récemment diminué en raison de la crise économique internationale et de la baisse des cours du pétrole et d’autres matières premières. De nombreux pays africains bénéficient aujourd’hui des possibilités avantageuses offertes par l’AGOA, mais certains d’entre eux se heurtent à des obstacles importants pour ce qui est d’accroître leurs échanges commerciaux, a dit Mme Liser. « Nous poursuivons nos efforts pour que de plus en plus de pays admissibles à l’AGOA puissent en profiter
; nous cherchons aussi à aider les Africains à faire face aux difficultés relatives à l’offre, à augmenter l’éventail et la qualité des produits