Cuba
Doc. ƒ Š La fermeté américaine « Au cours de la semaine dernière, des preuves indubitables ont établi qu’une série de bases de lancement de missiles offensifs étaient en préparation sur cette île captive. Chacun de ces missiles peut frapper Washington, le canal de Panama, le Cap Canaveral, Mexico ou toute autre ville située dans le Sud-Est des Etats-Unis, ou dans la région des Antilles. […] Les années 1930 nous ont enseigné une leçon évidente : une conduite agressive, dans la mesure où on ne fait rien pour l’empêcher, mène en fin de compte à la guerre. […] J’ai donné des ordres pour que soient prises immédiatement les premières mesures suivantes : 1. Un embargo […] sur tout équipement militaire offensif acheminé vers Cuba. Tous les bateaux se dirigeant vers Cuba de n’importe quel pays devront rebrousser chemin, s’il est établi qu’ils contiennent des cargaisons d’armes offensives. 2. J’ai ordonné de continuer et de renforcer l’étroite surveillance de Cuba et de l’édification de son potentiel militaire. […] 3. La politique de notre pays sera de considérer tout lancement de missile nucléaire depuis Cuba contre toute nation de l’hémisphère occidentale comme une attaque de l’Union soviétique contre les Etats-Unis, appelant en représailles une riposte complète contre l’Union soviétique. […] Je fais appel à M. Khrouchtchev afin qu’il mette fin à cette menace. » Discours télévisé de Kennedy, 22 octobre 1962 Questions 1. Rappelez les étapes et les acteurs de cette crise. 2. Quelle semble être la cause de cette crise ?
Doc. „ Š Les hésitations soviétiques Lors d’une intervention devant le Comité central du PCUS en 1968, Castro évoque la lettre qu’il a écrite à Khrouchtchev le 26 octobre 1962. « Je vais faire une lettre à Khrouchtchev pour lui donner du courage et l’exhorter à ce qu’il ne flanche pas […]. Mon opinion état que, en cas