Culture artistique: voir, entendre, parcourir
Les premières sculptures réalisées par l’homme et ayant traversé le temps sont de petites figurines rudimentaires taillées, en pierre ou en os, qui servaient probablement à des pratiques magiques, d’ex-voto, d’échanges, de rituels qui permettaient de réaliser des transactions avec des forces surnaturelles ou sociales. La sculpture a tardivement été dissociée de la peinture, et à Paris des deux catégories d’artistes que l’on distingue nettement aujourd’hui, appartenaient depuis le Moyen Age à la même communauté de métier des peintres et tailleurs d’images. En France, c’est avec la création des académies de Peinture et de Sculpture que les deux métiers deviennent officiellement distincts, même si, à la Renaissance, beaucoup d’artistes restent aussi bon peintres que sculpteurs. Depuis le XXème siècle, la sculpture se libère de la statuaire classique et notamment avec de nouveaux matériaux et objets qui sont introduits dans les sculptures. Puis à la fin de XXème et le début du XXIème siècle, la sculpture s’efface au profit des dispositifs et installations des en fonction de l’émergence des artistes-entrepreneurs.
C’est d’ailleurs ce que nous montre Claude LEVEQUE dans son œuvre Valstar Barbie en 2003. Il met en place une installation efficace pour plonger le spectateur dans son œuvre. Le spectateur peut voir, entendre et parcourir l’œuvre, voir les différentes installations tel que l’Escarpin, les voilages et tout cela dans une lumière rose émis par des tubes fluo roses, des cercles de lampes avec effet chenillard et des projecteurs à faisceau balayant blancs. Une faculté que travaille aussi Tony OURSLER, artiste américain né en 1957 à New York. Cet artiste travaille sur la faculté de voir et d’être vu en 1996 dans son œuvre Eyes qui est dix projections, sur des sphères, des images agrandies de pupilles où se reflètent d’autres images, une