Dans tout amour on aime jamais que soi même
Tout homme a besoin d’aimer.
Ce besoin servirait-il à notre bien personnel ?
Qui d’entre nous n’a jamais aimé d’un amour intéressé ?
Qui n’a jamais eu le sentiment d’aimer de manière authentique ?
Faire la part des choses dans ces idées est difficile.
Dans cette affirmative sur les relations véhiculant de l’amour, plusieurs aspects sont à critiquer ainsi qu’à soutenir.
Cette phrase est désolante.
Et pourtant ne serait-il pas possible d’aimer uniquement pour recevoir en retour ?
On recherche souvent dans nos amis, dans notre moitié, des points communs, des ressemblances et des mêmes points de vue sur certaines valeurs qui semblent importantes à nos yeux.
Par l’expression réciproque et en accord avec l’autre, nous confortons nos propres avis personnels.
Nous voulons trouver le soutien dans l’écho de l’autre
L’adage populaire dit que « qui se ressemble, s’assemble ».
Notre inconscient responsable en partie du facteur amour est centré uniquement sur lui-même et ne s’intéresse aucunement à l’autre. Alors il y aurait une part d’égocentrisme en tout amour. Est-ce vraiment un mal ?
Pourquoi aimons-nous ? Aimer et donner sont rarement des actes gratuits.
Par exemple, quand on donne charitablement l’aumône, cela sert à nous déculpabiliser, à nous rendre bons à nos yeux, la BA de la journée….
Aller chercher chez l’autre de quoi se rassurer et se valoriser permet d’être plus en harmonie avec soi-même. D’un point de vue existentialiste, on se construit sous le regard des autres. Il est donc bien nécessaire d’aller chercher un regard aimant qui dégage du positif sur nous.
Il est exagéré de dire que l’on n’aime jamais QUE soi-même. Les deux extrêmes sont rares. On ne peut aimer que soi, il suffit de constater le destin de Narcisse pour s’en rendre compte. On aime parfois aussi quelqu’un pour ses différences et ses défauts.
Certains actes sont quand même donnés avec gratuité pour faire