De gaulle
Après son départ pour Londres en juin 1940, il devient le chef de la France libre qui résiste face au Régime de Vichy, et à l’occupation allemande et italienne de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, il est l'instigateur de la fondation de la Ve République, dont il est le premier président de 1959 à 1969.
Il est l'unique grand maître de l'ordre de la Libération.
La famille paternelle de Gaulle était de petite noblesse parlementaire parisienne. Elle était liée par plusieurs mariages à sa famille maternelle (les Maillot).
Promu chef de bataillon le 25 septembre 1927, il part le mois suivant pour Trèves prendre le commandement du 19e bataillon de chasseurs à pied (BCP)[]. Il y conduit un commandement énergique et continue ses conférences comme dans son poste suivant. En 1929, il est muté au Levant et passe deux ans à Beyrouth avec sa famille.
Grâce à l'appui du maréchal Pétain, il est affecté en novembre 1931 au Secrétariat général de la Défense nationale à Paris. Ce nouveau poste est capital, car c'est l'occasion de s'initier aux affaires de l'État[20], puisqu'il est chargé en particulier de travailler au projet de loi militaire. Le 25 décembre 1933, il est promu lieutenant-colonel.
C'est durant ces années que Charles de Gaulle développe ses théories militaires : il publie La Discorde chez l'ennemi (1924), Le Fil de l'épée (1932), Vers l'armée de métier (1934) et enfin La France et son armée (1938).
Ce dernier livre, préparé d'abord en 1925 pour Philippe Pétain et auquel de Gaulle se consacra pendant deux ans, ne fut finalement pas retenu par le maréchal, qui l'ayant remanié confia le travail à un autre[]. Ceci blessa de Gaulle qui dédia