De l’organisation - organisation taylorienne
Le modèle "classique"
1.L’environnement de l’entreprise
2.Nature de l’information sur l’environnement
3.L’organisation
4.Principes de gestion et système d’information de gestion
5.Décision et contrôle, éléments concernant la formation de la stratégie
6.La culture des modèles de standardisation et de variété
7.Cohérence des modèles de standardisation et de variété
Il y a 200 ans, Adam Smith affirmait l’existence du cercle vertueux entre l’extension du marché, l’accroissement de la productivité et la baisse de prix.
À ce principe fondamental correspond le modèle de standardisation, initié sous le nom de "taylorisme" et devenu "fordisme". Il se caractérise par une logique marchande "pure", un environnement stable, une production de masse de biens homogènes, une division du travail poussée, une décision centralisée, une culture de la fonction et de la "position sociale" et un système de gestion exclusivement financier.
Le moteur de passage du modèle de standardisation au modèle de variété est l’hétérogénéité croissante de la demande (augmentation des exigences des consommateurs par rapport au début de la production de masse) nourrie elle même par la recherche constante de rentes nouvelles par les entreprises. Le modèle de variété est en effet une version du modèle de standardisation. On a une variété des produits finis, mais leurs composants sont standardisés. L’élément de différenciation, la "nouveauté" apportée par le produit est la manière de combiner ces composants. Il ne s’agit d’une démarche poussée d’innovation. Le modèle de variété est lui aussi basé sur la logique marchande pure.
La logique marchande "pure" prend en compte pour l’environnement de l’entreprise seulement le marché, c’est-à-dire la demande, la concurrence et la technologie.
Les éléments politiques et les autres groupes d’intérêt ne sont pas pris en compte. La logique marchande "pure" est basée sur la rationalité de