Ce poème, lyrique, fait partie du recueil de poésies « Les Contemplations » de Victor Hugo.
Il est composé de trois quatrains. Les rimes sont croisées (ABAB).
Chaque vers comprend douze syllabes, ce sont des alexandrins.
Il n’a pas de titre, on le désigne donc par son incipit : « Demain, dès l’aube… »
La fille de Victor Hugo, Léopoldine, est décédée et il écrit ces quelques vers pour prouver qu’il ne l’oublie pas.
Ce poème est un rendez-vous avec elle.
Le narrateur s’adresse à une personne en la tutoyant : « vois-tu », « je sais que tu m’attends » et lui dit qu’il va partir dès le lendemain, à l’aube, la rejoindre.

I – Un déplacement pour retrouver une personne

Il se déroule en une seule journée et grâce au cadre spatio-temporel, on apprend où et quand part le narrateur.

1) Quand est-ce que part le narrateur ?
Des indications temporelles telles que « demain », « dès l’aube », « à l’heure où blanchit la campagne », « nuit », « soir » nous permettent de constater que ce déplacement va se dérouler en une seule journée.
A la première strophe, « demain, dès l’aube » : on sait que le narrateur va partir dès le lendemain matin et dans la dernière strophe : « l’or du soir qui tombe » il évoque, par une métaphore, le soleil qui se couche et qu’il est arrivé à destination.

2) Où va le narrateur ?
Tout au long du poème, nous avons des précisions sur le cadre spatial : « forêt », « campagne », « montagne », « les voiles au loin descendant vers Harfleur ». Le narrateur décrit les différents paysages qu’il va traverser. Ce sont des paysages où la nature a beaucoup d’importance : « forêt », « campagne », « montagne », puis, à la fin le paysage devient maritime puisque le narrateur parle de voiliers et cite même la ville de Harfleur qui se situe en Normandie.
On trouve des indications sur des lieux dans le premier et le troisième quatrain mais pas dans le deuxième.
Ce deuxième quatrain est assez négatif, il exprime la tristesse et de ce fait, le