Depenses publiques
Pour rendre effectif le Plan de développement économique et social du pays, on aura obligatoirement besoin de la mobilisation et gestion rationnelle des ressources qui permettent à son tour de financer les charges que l’Etat doit supporter face à ses diverses missions qu’on qualifie surtout de la « fonction régalienne », et il en est de même pour sa politique des investissements. La notion de financement évoque nécessairement la question de budget, qui regroupe l’ensemble des charges et des ressources à caractère définitif de l’Etat. Par définition, le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les dépenses et recettes annuelles de l’Etat ou de toute autre collectivité publique.[1] En parlant des opérations budgétaires et des opérations de trésorerie, on n’est pas sans savoir qu’il faut rendre d’abord le projet de budget en budget d’exécution. Car, c’est la loi de finances qui autorise la perception des recettes et l’exécution des dépenses publiques, après qu’elle soit votée par le parlement. Ainsi, pensons-nous qu’il serait mieux de savoir avant tout : Quelles sont les étapes obligatoires pour arriver à ce fameux budget d’exécution : • D’abord, il y a ce qu’on appelle élaboration des fiches 1, ou conférence budgétaire n°1, comprenant la conception du cadre des dépenses à moyens termes (CDMT) et la validation de ce CDMT en conseil du Gouvernement ; • Ensuite vienne l’élaboration des fiches 2, ou conférence budgétaire n°2, au cours de laquelle, il y a le contrôle, arbitrage de projets de budget et qui se termine par le dépôt du projet de loi de finances au parlement. • En fin, on arrive à la phase de mise en place des crédits qui à son tour concrétisée par un décret de répartition de crédit par programmes, par chapitre, article et paragraphe, suivi de la sortie de l’arrêté du MINFIN portant, ouverture de crédit. Et c’est à ce moment-là, qu’on parle de budget d’exécution. C’est à partir de cette étape