Des cannibales de montaigne, commentaires philosophiques
1407 mots
6 pages
Philosophie Commentaire de texte philosophique Montaigne, Des Cannibales Montaigne, à travers ce texte écrit au XVIème siècle, nous force à voir l’hypocrisie de la société européenne en opposant les coutumes des « sauvages » indigènes à la société « civilisée » des Européens. Dans cet extrait nous pouvons voir que la problématique posée est en fait de définir qui est sauvage ou non. Suivant Montaigne, c’est en fait nous, les personnes factices et « altérées », qui sommes sauvages, et non un peuple non-conforme à nos usages. Ce texte paradoxal veut montrer que nous ne pouvons pas toujours être juge sur des choses que nous ne pouvons comprendre forcement. Ce qui est enjeu dans ce texte c’est en fait l’opinion publique, et la notion de sauvage. Etais-ce l’inconnu qui est sauvage ou nous même ? Est-ce plus normal de vivre dans la nature ou de façon « civilisée » ? Nous pouvons dans un premier temps observer la forme et le plan du texte. En effet, cet extrait est très clairement découpé en trois parties. Le premier paragraphe, de la ligne 1 à 10, forme la première partie dans laquelle est présente la thèse de l’auteur : les indigènes sont autant des sauvages que nous, voir moins. Les deux prochaines parties sont constituées d’exemples se contrastant. La seconde partie, ligne 11 à 29, nous montre l’arrivée des indigènes à Rouen, et nous montre leurs points de vue sur les aspects « d’une belle ville ». En revanche, la troisième partie, ligne 30 à 41, va tenter d’expliquer et décrire, toujours avec le point de vue d’un indigène, la façon dont le pouvoir est décrété et utilisé dans la société des sauvages. L’extrait commence par la conjonction de coordination « Or », ce qui montre que l’argumentation a déjà commencée, et que Montaigne va nous présenter sa thèse. Par contre, peu de mots de liaisons sont présents dans ce texte, les paragraphes servant à découper le texte. Cette thèse de l’auteur est ensuite suivie par des critiques. Aux lignes 4 et 5, nous