des frontières à franchir
Angelica Garza, une Américaine d’origine mexicaine travaille depuis plus de 10ans comme gestionnaire aux ressources humaines dans la grande entreprise la maquiladora. L’entreprise se trouve dans une grande ville du Mexique, à Tijuana. Cette ville est située en face de San Diego (Californie). « Les maquiladoras sont des usines mexicaines à capital étranger installées dans les zones limitrophes des États-Unis.»
L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de produits médicaux. Elle fait partie des six usines appartenant à USMed. Angelica était aussi responsable des ressources humaines d’une autre entreprise. Ce qui faisait à son actif, deux usines dont elle était la responsable des ressources humaines. Une du côté de l’Amérique et l’autre de celui du Mexique. À Tijuana où travaillaient plusieurs Mexicains aux revenus faibles et vivants dans une extrême pauvreté, « l’adaptation d’Angelica aux réalités mexicaines n’a pas été facile ». En plus de cela, il n’y avait pas de communication entre Angelica et les cadres en ressources humaines des autres usines aux États-Unis comme au Mexique « selon elle, USMed n’avait aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines, et encore moins en matière de gestion de la diversité ».
En effet, ses collègues étaient réticents face à ses idées et ses suggestions. Angelica « s’est heurtée à un mur d’incompréhension » de la part des Américains et des Mexicains. De plus, Angelica n’était pas appréciée par ses deux collègues de la comptabilité, qui pour elles, Angelica était là pour leur retirer une partie de leurs responsabilités. Critiquent et méfiantes, elles jugeaient Angelica à la moindre erreur.
De peur de perdre leur travail, il était difficile pour les Mexicains de changer leur manière de travailler au détriment de celle des Américains. Vu qu’à la moindre faille, c’était la porte. Pour Angelica, venir d’une famille chicano serait un avantage pour se faire comprendre des