© Groupe Eyrolles, 2011 ISBN : 978-2-212-13225-0

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alphabet graphique

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es ombres ont une forte incidence sur la perception de la réalité et sur la compréhension d’une représentation. On distingue l’ombre d’un objet, composée de toutes les ombres qui traduisent son volume, et l’ombre portée, qui exprime l’interrelation entre l’objet et son entourage immédiat. On reproduit ces ombres, ainsi que les zones éclairées ou brillantes, au moyen de taches tonales, ou d’un tramé.

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Ombre

et la perception de la lumière
SCHÉMA LUMINIQUE SIMPLE Toute scène que nous percevons présente conjointement plusieurs objets éclairés, ainsi que leurs ombres, qui forment ce qu’on appelle un schéma luminique. Celui-ci se compose des sources de lumière, du ton des matériaux qui délimitent les objets, des ombres propres de ces derniers et des ombres qu’ils projettent eux-mêmes sur les autres objets. SOURCES DE LUMIÈRE Les sources de lumière sont classées selon leur forme et leur intensité : lumière d’ambiance ou générique, ponctuelle ou de champ étendu, orientée ou non, omnidirectionnelle, directe ou diffuse. La première source de lumière qu’il faut connaître est le Soleil. Le Soleil émet des rayons de lumière parallèles, dont la direction par rapport à la scène observée, ou « angle solaire », est variable. Celle-ci dépend de l’orientation du Soleil par rapport au Nord et de l’angle qu’il forme avec l’horizon.

Dessin à vue, au fusain, d’un espace intérieur de l’École technique supérieure d’architecture de Barcelone (ETSAB), par Josep Antoni Coderch. La technique du fusain facilite le rendu des effets d’ombre et de lumière.

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Ébauche, à l’encre, par Aldo Rossi : plan, élévation et axonométrie. L’ombre est obtenue par des trames linéaires.

Dans le dessin d’architecture, on utilise soit l’ombre uniforme, soit l’ombre dégradée, selon qu’il s’agit d’une représentation plus ou moins picturale, et selon l’outil que l’on emploie.

Croquis à l’encre.