On peut étudier le rapport que le détour entretient avec la connaissance. Cette méthode peut être liée à l'attachement à la connaissance historique, à la prose ou à une iconographie esthétique contemporaine. Différents modes d'approches de la connaissance sont à mettre en exergue : la rationalité pédagogique, l'introspection et le développement des facultés intuitives, l'utilisation de la mémoire, et la pratique de la technique picturale qui n'est pas toujours développée à partir d'une quelconque rationalité, et qui développe même des anachronismes. Il convient de connaître ces différentes méthodologies, des méthodologies plutôt intuitives ou plutôt rationnelles, plutôt introspectives ou plutôt basées sur l'altérité. Nous essaierons de voir si une tendance se dégage quant à la bonne méthode à employer en dépit des divergences. Une meilleure expression avec les autres de notre temps dépend de notre compréhension des pensées de nos ancêtres. Un fait dans l'éducation chez les jeunes a pu être constaté. En effet, ils font un anachronisme dans la compréhension des oeuvres, n'effectuent pas un travail de philologie. Ce manque d'intérêt pour le passé est la cause de cette mauvaise lecture des oeuvres du passé qui devraient dépendre de détours de connaissance plus précis, comme la paléographie et une critique plus précise du contexte d'écriture. Par ailleurs, l'attachement à ces textes du passé permet d'élargir l'expérience forcément limitée à notre espace et notre temporalité. Il y a toujours quelque chose derrière les textes qui se rapporte à une expérience, et il faut effectuer un contact direct avec le tissu d'événements, d'éducation, et le contexte historique qui s'y rapporte. En réalité les jeunes font des contresens. Il se pose un problème de méthode. Le labyrinthe exprimé au sens ésotérique donne une idée des tensions qui peuvent exister lors de cette expérience de l'esprit. D'ailleurs cet apprentissage peut se réaliser dans la souffrance pour ceux qui vivent la