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Selon l’OCDE, le capital humain recouvre « l’ensemble des connaissances, qualifications, compétences et caractéristiques individuelles qui facilitent la création du bien-être personnel, social et économique. » « Il constitue un bien immatériel qui peut faire progresser ou soutenir la productivité, l’innovation et l’employabilité. »
Cette théorie du capital humain présente des apports certains mais non sans limite.
Le capital humain est aujourd’hui un investissement pour les salariés. En effet, par le biais de la formation tout au long de sa vie, l’individu peut accéder à de nouveaux savoirs ou de nouveaux savoir-faire tout en préservant ceux déjà acquis par une formation initiale ou par observation dans toutes les situations de travail qu’il a pu connaître. Ces savoirs vont favoriser une meilleure compréhension du monde qui l’entoure, une insertion sociale plus aisée, et une productivité accrue. Chaque individu est libre de choisir de faire des études et leur durée afin de rentabiliser l’investissement de la formation. Les individus peuvent améliorer leur productivité par des actes volontaires d’investissements qu’ils soient directs (formations proprement dites) ou indirects (observation, périodes travaillées). Ce capital humain représenté par les salariés a un rôle économique essentiel. Celui-ci n’est pas méconnu des entreprises, bien au contraire. Toutefois, celles-ci ont pour objectif la rentabilité de ce capital humain. Comment le rentabiliser ? Notamment en cherchant à transformer un savoir-faire en capital physique pouvant être immobilisé. Par exemple, au Japon les entreprises offrent des emplois à vie. Le capital humain immobilisé est rentabilisé par le fait que le salarié est formé, accède à des grades plus élevés tout en moyennant une rémunération. Ainsi, l’idéal serait que les entreprises investissent de manière plus équitable dans le développement des compétences pour favoriser la croissance, ce qui