Nous avons affaire ici, à un corpus constitué de quatre textes, portant tous sur un même sujet : Lorenzaccio, personnage emblématique de la royauté au 16ème siècle, à Florence. Plus précisément nous étudions le meurtre du duc de Médicis. En effet, nous retrouvons un extrait de Chroniques Florentines écrit par Benedetto VARCHI en 1560, un extrait de L’Héptaméron écrit par Marguerite de Navarre en 1559 puis un extrait de Une Conspiration en 1537 écrit par George Sand en 1833 et pour finir nous étudions aussi l’acte lV scène 11 de Lorenzaccio, œuvre écrite par Alfred de Musset. On peut donc se poser la question des similitudes et différences de ces quatre textes. Premièrement nous étudierons les points communs et pour finir les différences entre ces extraits.

Pour commencer, nous pouvons retenir que toutes les œuvres étudiées sont parues avant celles de Musset, ce qui est une chose importante n’oubliant pas le travail de palimpseste qu’à réalisé ce dernier. Premièrement on distingue que ces quatre extraits reflètent une histoire plus ou moins similaire. Chacune de ces œuvres montre clairement cette satisfaction qu’éprouve Lorenzo lorsqu’il accomplit sa mission de tuer le duc. Mais plus encore, on note l’aspect prémédité présent dans les textes. Il est dit dans l’œuvre de VARCHI « …Mais nul ne s’en était ému, car depuis longtemps par précaution Lorenzo avait pris l’habitude d’amener dans cette chambre (…) une troupe de gens qui feignaient de se quereller. » L’acte n’est en rien spontané, il est murement réfléchit et amène à un but précis. De plus l’idée d’une trahison par Lorenzo est présente dans chaque texte. Marguerite de Navarre nous cite dans son roman « Et, quant il se veid victorieux de son grand ennemy, par la mort duquel il pensoit mettre en liberté la chose publicque, se pensa que son euvre seroit imparfaict, s’il n’en faisoit autant à cinq ou six de ceulx qui estoient les prochains du duc. ». Ainsi est décrite cette relation fusionnelle, de compagnons