Depuis la naissance de ce type de travail, cette question se pose et se repose, des débats s’ouvrent mais jamais ils n’apportent de réponse définitive. À la lumière de ce texte nous devrions, en tant que citoyen informé, refuser une loi de la sorte qui entrainerait plus de mal que de bien autant pour les communautés que pour les femmes (et hommes) qui font ce métier. Aussi, nous devrions essayer de voir les deux côtés de la médaille, afin d’avoir un regard juste et équitable sur ce qu’est la prostitution et qu’est-ce qu’engendre la légalisation de celle-ci. En effet, en rendant légal le travail du sexe nous ouvrons la voie à la prostitution clandestine. Par contre, les groupes pour la défense de ces travailleuses diront que cela apportera une protection très supérieure aux prostitués, ce qu’elles étaient loin d’avoir auparavant. Finalement nous reverrons cette dernière opinion mais en la regardant de l’autre côté de la médaille.

Le 28 septembre dernier, un jugement concernant la prostitution en Ontario a été rendu par la Cour supérieur de cette même province. Ce jugement rend inconstitutionnel une grande partie des lois concernant la prostitution au Canada. En fait, la prostitution n’est pas illégale en tant que tel mais elle est aux risques et périls des travailleuses car tout ce qui entoure la prostitution n’est pas légal à savoir ; vivre des produits de la prostitution, faire de la sollicitation auprès des clients et finalement de tenir une maison close. Avec ce renversement apporté par la Cour supérieur de l’Ontario, ces points deviendrait légal, ce qui, selon moi, n’aide en rien l’ensemble des travailleuses et surtout n’aide pas à la protection des communautés vivant aux abords de ces lieux. Je ne crois pas qu’en appliquant ces nouvelles mesures tous les problèmes liés à la prostitution se régleront. En effet, en mettant en marche ces nouvelles lois, un effet contraire s’appliquera : selon les pays ayant décriminalisé le travail du sexe, ils remarquent