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492 mots 2 pages
Rousseau ici explore ce qu’on appelle communément le droit du plus fort. Il invite son lecteur à se demander ce que vaut le droit du plus fort en tant que source de légitimité politique. Le premier paragraphe va montrer que l’ordre de la puissance physique n’est pas l’ordre du devoir. Le deuxième paragraphe va procéder à un raisonnement par l’absurde pour montrer que le droit ne peut être uni à la force en tant que droit fondé sur la force. Le troisième paragraphe va interpréter la parole ambigüe de saint Paul qui semble appeler à obéir aux puissances autrement dit à légitimer par la religion le pouvoir du plus fort.

Le premier paragraphe s’ouvre sur l’appellation du droit du plus fort : à vrai dire si le fort était aussi fort que cela il n’aurait pas besoin de recourir à la notion de droit et ne tiendrait pas à trouver une légitimité aux yeux de ceux qu’il entend soumettre. Le fort n’est donc pas aussi fort qu’il voudrait bien le faire paraître s’il se sent obligé de se donner une forme de légitimité en utilisant le vocabulaire du droit. Le fort n’est pas fort par la puissance physique seulement : il a besoin de rhétorique. Une nouvelle fois Rousseau appelle un peuple soumis à la tyrannnie à se soulever contre l’oppression en prenant conscience que la force même du tyran est en grande partie due à sa propre acceptation voire à certaines complicités de ses membres. Au fond Rousseau prend le contrepied de Platon qui dans le Gorgias montrait comment Calliclès qui prêchait le droit du plus fort rhétoriquement finissait par argumenter violemment. Certes Platon et Rousseau dénoncent tout deux la rhétorique des sophistes comme une technique au service de l’injustice mais Platon montre que la rhétorique mise en cause dans la discussion peut déboucher sur la violence alors que Rousseau montre que le fort n’est jamais assez fort physiquement face à son peuple pour ne pas faire appel à la rhétorique. Ainsi parler du droit du plus fort revient à parler ironiquement du

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