Dialogue
Sujet : Deux écrivains s'affrontent : l'un estime que le roman a pour vocation de peindre la réalité, tandis que l'autre y voit un moyen de s'échapper du réel.
Commentaire du professeur :
Messieurs René Lafay et Olivier Mogney sont amis, tous deux écrivains ils sont à la terrasse d'un café parisien discutant de leur sujet favori, le roman.
René Lafay : « Je suis à l'aboutissement de mon nouveau roman, j'ai passé toute la semaine à écrire mais depuis hier j'ai perdu l'inspiration, j'espère qu'elle reviendra vite car j'ai hâte de le publier. »
Olivier Mogney : « Tu es toujours sur ce roman fantastique ?
René Lafay : « Oui, mais qu'insinues-tu avec ce « toujours » ? »
Olivier Mogney : « Oh rien, c'est juste que cela fait deux ans que tu exerce ta plume sur ce roman. »
René Lafay : « Oui monsieur, le roman fantastique ne s'écrit pas aussi vite que les romans réalistes et le résultat en est bien meilleur. »
Olivier Mogney : « Il ne manquait plus que çà ! Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas débattu sur ce sujet … Et tu sais ce que j'en pense, le roman ne peux que peindre la réalité. »
René Lafay : « Je m'y attendais ! Le roman n'est pas là pour peindre la réalité mais plutôt en sortir, le roman est une porte de sortie vers l'irréel, vers le fantastique, c'est un moyen de s'échapper de son quotidien pour de nombreux lecteurs. De plus le fantastique attire tous les genres de lecteurs, du plus jeune au plus âgé. Je peux prendre comme exemple un roman fantastique qui a été l'un des plus lus dernièrement Le seigneur des anneaux de J.R.R Tolkien qui durant tout le fil de l'histoire ne laisse point de place pour le réel. Le roman fantastique permet de développer l'imaginaire, le rêve chez le lecteur, de cette façon il permet de mettre de côté les problèmes que le lecteur rencontre dans son quotidien. »
Olivier Mogney : « C'est vrai tu n'as pas tort, mais les romans réalistes ont aussi leurs atouts. Je peux