Dilemme d'andromaque
Dans cet extrait, Andromaque, dépeint ses souvenirs de la guerre de Troie comme une toile vivante avec émotion. Tout d’abord, on remarque la notion de famille qui apparait grâce au champ lexical familial : « son père » (l.4), « frères » (l.10), « époux » (l.17) nous montrant qu’Andromaque est touchée par ces évènements et recherche du réconfort. Ainsi, elle témoigne de la précision de ses souvenirs. On note aussi la présence de nombreux gérondifs agissant dans ce sens : « se faisant », « entrant », « ensanglantant » (l.10/9/5). De plus, l’emploi d’adjectifs de description : « étincelants » (l.8), « expirants » (l.13) et d’autres encore, cela …afficher plus de contenu…
Enfin, Racine fait le choix d’une peinture vivante pour désigner le spectacle qu’Andromaque fait de ses souvenirs. Ainsi, l’emploi du présentatif : « voilà » (l.15 et 16) nous ramène à cette idée de toile. Nous notons évidemment le verbe : « peins-toi » (l.14) qui témoigne encore une fois en ce sens. S’ajoute à cela la répétition des impératifs : « songe » (l.6,12) et le parallélisme de construction ligne 12 : « Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants » qui marque en fin de compte la peinture vivante qu’Andromaque fait de ses souvenirs. D’autant plus que cette penture montre à la fois que le passé d’Andromaque est éternellement présent pour elle en admettant que nous sommes en face d’une penture vivante créée par ses