Dim en 1975
Dans les années 80, le chômage de masse apparaît et une vague ultra libérale commence à arriver. Les femmes continuent leurs « émancipation », et la libération sexuelle amorcée continue sont expansion. Une femme rentre à l’académie française. En effet, Maguerite Yourcenar est la première femme élue à l’académie française en 1980. Les femmes sont enfin reconnues et représentés dans le pays français.
Les femmes veulent s’exprimer et ne plus être cachés par les hommes. Elles s’assument et s’affirment.
En 1975, Bernard Giberstein quitte la société et décède un an plus tard. Mais le génie créateur, insufflé par le fondateur, continu à dynamiser la marque. Dim lance ses " Dim Slip", ses chaussettes "Dimettes" (des chaussettes multimailles), sa première collection de lingerie 100% coton (colorée et lavable en machine), des soutiens-gorge pour jeunes filles puis des slips et des chaussettes pour homme. La diversification se poursuit avec des collants hauts de gamme "doux super fins", des chaussettes "tube" en coton et en laine, le soutien-gorge "Bien galbé" et une nouvelle gamme de collants fantaisies.
En 1986, Dim lance un produit inédit : le "Dim Up", un bas qui tient tout seul, sans porte-jarretelles. Le succès est tellement phénomènal que la production perd en qualité : les "Dim Up" commencent à tomber sur les chevilles. Face aux critiques, la marque persévère et corrige ce défaut. Dim réussit son pari et relance la mode du bas: en une année, 12 millions de paires sont vendues.
A travers cette affiche publicitaire, nous pouvons voir que Dim met un point d’honneur à mettre en avant la sensualité et l’élégance de la femme. Nous voyons une femme assise sur ce qu’on peut supposer être une rambarde d’escalier. La femme n’est pas représentée de façon vulgaire, et porte une tenue tendance du moment. La mini-jupe étant très d’actualité et mettant clairement en évidence le nouveau produit de DIM, les « dim up ».
En matière de mode, les années 80