Discours de jean-marie le pen, 1er mai 2010
Cadres et Militants du Front National,
Patriotes français,
Mesdames et Messieurs,
Une fois de plus, nous sommes rassemblés ce 1er mai pour honorer Jeanne d’Arc, héroïne nationale, Sainte et Martyre.
Ce défilé est le 101ème puisque c’est en 1909 que pour la 1ère fois, les Camelots du roi, bravant l’interdiction gouvernementale inauguraient la tradition de cet hommage populaire.
C’est aussi le 37ème défilé organisé par le Front National, le 1er mai exaltant ainsi chaque année la Patrie et le Travail.
C’est vous tous, chers amis, que je remercie tout d’abord de votre fidélité et de votre dévouement.
Mais, qu’il me soit permis d’y associer le Cercle National des Combattants, ses drapeaux, ses vétérans et leur chef, Roger Holeindre.
Merci aussi au DPS dont les gardes assurent en toutes circonstances la sécurité de nos manifestations sous la direction d’Eric Staëlens.
Merci aussi à l’équipe des Grandes Manifestations qui, sous la direction de Yann LE PEN a assuré l’organisation de cette journée.
Le Front National n’a pas pu cette année, aider au financement des autocars de province, on sait que ses finances ont été lourdement obérées par l’échec de ses candidats aux Elections Législatives de 2007.
On pouvait tout craindre de ce désastre politique et financier, mais le courage, le dévouement, la ténacité des dirigeants et des militants du Front ont permis de triompher de l’adversité.
Le redressement avait commencé aux élections cantonales, s’était confirmé aux élections européennes où malgré la concurrence de listes de félons, 3 députés du Front National étaient élus : Bruno GOLLNISCH, Marine LE PEN et moi-même.
Plus près de nous, aux élections régionales, malgré là aussi des listes de félons, mais aussi des sondages véreux et des finances modestes, nous avons ramené le Front National aux premiers rangs de la politique française, réalisant 11.4% au 1er tour et 17.8% dans les 12 régions où nous avions franchi