Dissert gratos
Le 24 mai 2007 par MARIANNE BAILLY Mots clés :
Étude - Malgré la stabilité des ventes en valeur, les intervenants demeurent confiants dans la capacité du marché à se développer. Tous s'attachent à convaincre les Français d'améliorer leur hygiène bucco-dentaire.
Alors que la croissance en valeur du marché est plutôt plate (- 0,2 % pour les dentifrices et + 0,6 % pour les brosses à dents, en CAM à P4 2007, selon Nielsen), les intervenants misent sur l'éducation des consommateurs pour continuer à développer les ventes. « Ce marché a encore un potentiel énorme si l'on arrive à faire en sorte que les Français aient une meilleure hygiène bucco-dentaire », insiste Isabelle Bui, chef de groupe chez Signal. Il est vrai que, avec seulement 1,4 brossage par jour (au lieu d'un après chaque repas) et deux brosses utilisées par an (au lieu d'une par trimestre), le marché hexagonal est loin des recommandations des dentistes. Pire, 50 % des consommateurs ne se brosseraient pas les dents le soir et 57 % des enfants de moins de cinq ans n'auraient jamais lavé leurs quenottes. « Au sein du DPH, c'est véritablement un rayon sur lequel il existe un réservoir de croissance important. Nous avons une double mission, il faut informer et éduquer les consommateurs pour les faire passer à l'acte d'achat », ajoute Caroline Desplats, chef de marque Oral-B (Procter et Gamble).
Sur le segment des brosses à dents manuelles, packs et lots font maintenant figure d'arme fatale pour relancer les ventes. « Le fait que les consommateurs achètent des lots les incite à changer plus régulièrement de brosse à dents », explique Cécile Mangold, marketing manager Oral Care chez GlaxoSmithKline (Aquafresh, Sensodyne, Polident). Elle souligne également que le nombre de lots a augmenté dans les promotions, mais aussi en fonds de rayon. Aquafresh a ainsi sorti un pack Ré-Flex, de quatre unités, qui permet d'avoir toujours une brosse à portée de main et de