Le bonheur est un état de satisfaction qui peut provenir de multiples éléments. Comme par exemple le plaisir, même si cette notion de plaisir ne nous rend pas forcément heureux, car les plaisirs sont tous plus ou moins éphémères. Le bonheur est souvent perçu comme étant le but ultime de la vie d’un être humain, mais plus particulièrement comme étant un sentiment de tranquillité, duquel sont bannis troubles, souffrances et inquiétudes.
Dans l’étymologie, le mot « bon heur » inspire l’idée de la chance comme étant une condition pour être heureux : le fait d’être heureux serait donc dû au hasard et ne dépendrait pas de nous. Nous devons donc savoir quelle est l’emprise qu’à l’homme sur son existence, et si sa vie peut-être le fruit de sa volonté.
Quel pouvoir avons-nous sur notre vie et notre bonheur ? En sommes-nous responsables ? Le bonheur est il dû essentiellement à des circonstances qui font qui nous ne pouvons rien y faire, ou bien résulte t’il d’une recherche, d’une volonté de notre part, de quelque chose qui ferait que notre bonheur serait seulement dû à nous et non à la chance ?
Le bonheur est-il le fruit de la chance ? Cela serait imaginer qu’il est le résultat de faits involontaires et qui nous sont extérieurs, et qui nous arrivent imprévisiblement, sans aucune explication, voire par accident, mais cela sans que nous ayons une quelconque influence sur le fait que l’on puisse avoir une vie heureuse. De ce fait, une personne malchanceuse, à laquelle n’arrivent que des ennuis, éprouve plus de difficultés que la moyenne pour vivre heureux.
Dans l’étymologie, le mot « hasard » nous renvoie à un mot arabe « az-zahr » ce qui veut dire « jeu de dés ». N’insinuer que le bonheur ne soit que produit de la chance, cela serait faire du bonheur le fruit d’un hasard qui lèse certaines personnes, qui en atteint d’autres, sans qu’il ne puisse se voir alloué à quelconque mérite ou responsabilité de notre part, car il intervient grâce à des coïncidences et aux «