Dissertation comparative finale
Sciences de la nature groupe 3724
La propriété et l’amour-propre dans la société
Dissertation comparative présentée à
M. Daniel Delorme,
Département de philosophie, pour le cours
L’être humain
Cégep de Sherbrooke
4 novembre 2014
Pas besoin de chercher longtemps pour voir que l’homme agit de façon méchante envers ses semblables. Pensons seulement à ce qui se passe dans les pays du Moyen-Orient, l’état islamique prône l’annihilation de l’occident, en ayant récemment fortement incité ses membres de tuer n’importe quel Canadien. De telles hostilités infondées nous poussent à s’interroger sur l’origine de cette cruauté. Si l’on remonte à la source, est-il vrai de dire, comme le soutient Rousseau, que «l’homme naît bon et que c’est la société qui le corrompt»? Je voudrais démontrer que cette affirmation est véridique, que l’homme est naturellement bon, et que c’est la notion d’amour-propre et de propriété au sein de la société qui le rend méchant et égoïste. Pour ce, j’aborderai les conceptions des rapports sociaux de Rousseau, naturellement, ainsi que celle de Hobbes, afin d’exposer les forces et les faiblesses de chacune de celles-ci. L’objectif de la présente dissertation est d’illustrer le fait que l’homme n’est pas fondamentalement méchant et égoïste.
D’abord, il faut savoir que la notion de propriété se traduit par la possession de quelque chose, que cette chose ait été faite, trouvée ou prise. Ainsi, on peut posséder une maison, une terre, un chien ou même quelqu’un (dans le cas d’un enfant ou d’un esclave, par exemple). Ensuite, il faut comprendre ce qu’est l’amour-propre. Ce terme se rapporte beaucoup à l’estime de soi et à l’orgueil, c’est-à-dire que c’est la façon dont on se perçoit par rapport aux autres. Ce concept est fondamental dans la vision de la relation de l’homme avec ses semblables de Rousseau. En effet, c’est l’amour-propre qui fait en sorte que l’homme tend à vouloir s’élever au-dessus de ses