Cégep Garneau
Le mercredi 13 mars 2013
Né à Deir el-Qamar, au Liban le 16 octobre 1968, cet acteur, metteur en scène, traducteur et dramaturge nous en fait voir de toutes les couleurs. Il est un énergumène d’une rareté pure au théâtre d’abord par ces nombreux talents et sa capacité de toucher plusieurs générations, mais également à cause de ces multiples cultures. Reconnu pour son influence morale, l’homme en question se nomme Wajdi Mouawad. Ce dramaturge a mis en scène la pièce de théâtre Incendies. En lien avec cette pièce, plusieurs questions peuvent surgir, mais une retient particulièrement l’attention. Peut-on dire que la pièce Incendie de Wajdi Mouawad appartient à la littérature engagée? Dans un premier temps, il sera important de bien définir la littérature engagée pour être capable de trouver des éléments d’appartenance de la pièce avec cette forme de littérature. Dans un deuxième temps, l’idée d’appartenance sera réfutée et finalement je prendrais une prise de position quant à cette question.
Premièrement, la littérature engagée fait référence à une prise de position sur les plus grands problèmes contemporains d’un artiste lié à une participation à la vie politique ou sociale selon ses convictions personnelles et souvent en lien avec son passé, sa vie. Voici une définition plus précise de l’engagement : « Mais l’engagement littéraire est à comprendre comme un choix plus profond : l’écrivain, loin de s’enfermer dans le silence de sa tour d’ivoire, assume la responsabilité de s’exprimer au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire, la parole littéraire devenant une arme capable de transgresser toutes les censures. En entendant l’engagement comme une prise de parti active, par des actes ou des paroles, à la vie sociale, politique, intellectuelle ou religieuse de son temps, la littérature engagée se définit donc comme une littérature de circonstances ». En analysant certains passages de la pièce, certaines personnes affirmeraient que la pièce appartient bel