Dans le journal ‘’Le Soir’’ du 11 septembre 1995, Pierre Maury écrit sur la polémique qu’a fait le livre «Une paix royale ». La princesse Lilian et le prince Alexandre demandent l'interdiction du nouveau roman de Pierre Mertens.
Et P. Maury écrit, alors, cette citation ‘’ La fiction se nourrit de vérité mais revendique toujours le droit à l’affabulation’’.
Nous verrons d’abord en quoi, se baser sur des faits réels lors de l’écriture d’un roman, peut faire croire au lecteur que les faits racontés sont imaginaires.
Ensuite nous aborderons le fait que lorsque l’on parle de fiction nous pouvons toujours déformer les faits de manière fantaisiste et alors blesser les personnes qui y sont cités.
Et troisièmement, il faut également assumer la pleine responsabilité d’avoir écrit de façon conforme à la réalité tout en sachant que les faits racontés, inventés de toute pièce, peuvent nuire de façon concrète à certaines personnes.

Écrire un best-seller, qui pourrait être vendue dans le monde entier, voilà une idée qui tente énormément un écrivain. Si celui-ci se base sur des faits réels, des lieux ou des personnages existant, son roman va certainement être beaucoup plus attrayant s’il exagère les faits mais, il ne faut pas oublier, que celui-ci peut toucher profondément les personnes intéressées, nuire à leur réputations, voire même pousser ceux-ci à se retourner contre l’auteur du roman.
En effet, les romans historiques ne se contentent pas de décrire une fiction sur un contexte réel mais le dénature souvent au passage. L’évènement historique se suffit à lui-même. Il peut s’imposer à l’histoire sans la fiction. Pour ceux qui connaissent bien l’Histoire, il n’y a aucun problème, par ailleurs pour ceux qui la découvre au hasard dans ses romans, il y a une chance pour qu’il y est confusion entre réel et imaginaire. Ce mélange est forcément désavantageux.
Que peut bien amener un auteur à déformer des faits si ce n’est pour le profit qu’il peut tirer de la vente de