Lundi 8 Novembre 2010

Une machine peut-elle penser?

Descartes , dans la cinquième partie du « Discours de la méthode » évoque qu’une machine ne saurait répondre pour n’importe qu’elle situation commune . Les machines peuvent donc être montées de façon à faire illusion, mais en tant qu’elles se trouvent incapables d’improviser et de s’adapter à une situation inédite , leur intelligence demeure un artifice. Ce qu’on a alors considéré comme étant propre à l’homme serait accessible à la machine à partir du moment où l’on est capable d’en construire qui soient suffisamment perfectionnées. Prenons l’exemple de l’ordinateur qui est capable d’effectuer des tâches plus rapidement que l’esprit humain. Peut-on en effet, assimiler la pensée au calcul? D’où la question qui vise à se demander si on peut réduire la pensée à de simples mécanismes neuronaux. Une machine peut-elle penser comme un humain? L’homme n’est-il lui-même qu’une machine? Nous allons donc dans un premier temps étudier les arguments d’un doctrinaires de l’intelligence artificielle , puis discuter des difficultés auxquelles se heurte les machines pensantes avant de traiter les théories de la machine pensante.

I- Les machines et la pensée : l’intelligence artificielle

Une machine est considérée comme une ruse contre la nature. Elle sert de modèle à la science et notamment à la physique. La pensée c’est le fait d’exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle , juger , son esprit sur la matière de la connaissance; unir des représentations dans une conscience.
L’intelligence artificielle ou, l’informatique cognitive, est la « recherche de moyens susceptibles de doter les systèmes informatiques de capacités intellectuelles comparables à celles des êtres humains.
Dans l’œuvre « La structure de l’organisme » de Kurt Goldstein , on montre que l’étude clinique des liaisons cérébrales par les neurophysiologistes est une preuve par la négative du lien entre la pensée et le cerveau. Selon